30/01/2017
Un brin d'histoire

And so, a good praying wife or mother, can do more for the Kingdom of God on her knees at home, than sometimes the preacher can do on the platform. That's right.

Frère Branham dit qu'une bonne épouse ou une bonne mère qui prie peut parfois en faire plus pour le Royaume de Dieu qu'un prédicateur à la chaire.

57-0727 He Was To Pass That Way

Susanna Annesley Wesley

Susanna Annesley est née en 1669, à Londres, en Angleterre. Elle était le 25e enfant (oui, 25e!) d’un puritain dévoué. Jeune fille, elle avait l’habitude de voir son père lire vingt chapitres de la Bible chaque jour. Une habitude qu’il avait adoptée dès l’âge de cinq ans, et qu’il a gardée jusqu’à sa mort. Cela a eu un effet important sur la vie de Susanna.

À l’âge de 19 ans, elle a épousé Samuel Wesley, et elle a commencé son propre ministère, dans son foyer. Au cours de 19 années qui ont suivi, Sam et Susanna Wesley ont eu 19 enfants. Plus tard, deux d’entre eux ont gagné des millions d’âmes à Christ. Il s’agit de John et de Charles Wesley.

Now I got just a short piece of history here on the messenger for tonight, of the John Wesley. John Wesley was the star of the age. And he was born on June the 17th, 1703, in Epworth Rectory, England. He was the fifteenth child of nineteen children. John and Susanna Wesley, father and mother. Father, a preacher; mother, a consecrated saint; although with nineteen children to take care of, she found much time through her busy day to teach her children Bible lessons and Bible stories and pray for them. That's what made the boys what they were. The great song writer, Charles, his brother, who gave the world some of the most inspiring songs we've ever had.

Frère Branham parle de la piété de Susanna Wesley, qui a élevé John et Charles Wesley – John, le Messager de l’âge, et Charles, un auteur-compositeur inspiré.

60-1210 The Philadelphian Church Age

Ces deux frères ont “sauvé le monde” à leur époque. On attribue à Charles l’écriture de milliers d’hymnes de l’église, dont beaucoup sont encore chantés aujourd’hui. John Wesley a prêché plus de 42 000 sermons, à près d’un million de personnes. Il a aussi écrit des centaines de publications. Il était la définition même d’un prédicateur ambulant. John Wesley a parcouru plus de 400 000 kilomètres à cheval au fil de son ministère, ce qui équivaut à faire 10 fois le tour de la terre sur la ligne de l’équateur! Vers la fin de sa vie, à l’âge de 70 ans, cet anglais de 58 kilos et de 1,60 mètre a prêché le message du Salut à 32 000 personnes (sans même l’aide d’un microphone)! Il apportait le message de la sanctification et de la sainteté partout où il allait. À qui le Messager du sixième Âge de l’Église attribue-t-il son fondement?

J’en ai appris plus au sujet de la Chrétienté de ma mère que je n’aurais pu en apprendre de tous les théologiens de l’Angleterre.

- John Wesley

John et Charles Wesley

Comme dans toutes les familles, l’histoire de la famille Wesley n’est pas parfaite. C’est une histoire de triomphe.

Le mari de Susanna Wesley, Samuel, gérait très mal son argent, et la famille croulait sous les dettes. Neuf des dix-neuf enfants sont morts en bas âge. On raconte que Sam (son mari) l’abandonnait pendant de longues périodes de temps, la laissant seule avec les enfants. Parfois, ce n’était qu’à cause d’un simple malentendu. Un de ses enfants était handicapé. Un autre a été incapable de parler avant l’âge de six ans. Madame Wesley a été elle-même malade presque toute sa vie. Il n’y avait pas d’argent pour se procurer de la nourriture, ou quoi que ce soit d’autre. La famille était criblée de dettes, à un point tel qu’une fois son mari a été jeté en prison pour avoir cumulé trop de défauts de paiement.

Samuel Wesley

Pour couronner le tout, son mari (un prédicateur anglican) n’était pas très apprécié, ni de la Loi, ni de sa congrégation. Leur foyer a été incendié à deux reprises; des incendies qui ont dévoré tout ce que les Wesley possédaient. Tout le monde savait que les coupables étaient des membres de son assemblée, qui n’appréciaient pas du tout ce que prêchait Sam Wesley de la chaire. L’ennemi est toujours présent, et la famille Wesley ne faisait pas exception à la règle. Une de leurs filles a accouché d’un enfant illégitime, et le père de l’enfant ne l’a jamais épousée. Susanna était anéantie, mais elle a continué à prier sans relâche pour sa fille. Malgré cette épreuve, et malgré toutes les croix que Madame Wesley a dû porter au cours de sa vie, elle a toujours mis Dieu en premier.

Dans son jeune âge, Madame Wesley avait promis au Seigneur que pour chaque heure consacrée à ses loisirs, elle consacrerait une heure à la Parole ou au Seigneur en prière. Elle a vite constaté que c’était une promesse qui s’avérerait très difficile à tenir. Comme elle devait s’occuper de la maison et d’un aussi grand nombre d’enfants, c’était un engagement presque impossible à tenir. Elle devait s’occuper du potager, de la traite des vaches, de l’éducation de ses enfants et de toutes les tâches ménagères. Elle a donc plutôt décidé de consacrer trois heures par jour au Seigneur en prière! Pour respecter cet engagement, elle a instauré un signe clair pour tout le monde. Elle a expliqué à ses enfants que lorsque leur mère avait un tablier sur la tête, cela signifiait qu’elle était en prière et ne devait être dérangée sous aucun prétexte. C’était une règle inviolable dans son foyer, sauf en cas d’urgence extrême. En d’autres mots, sauf si quelqu’un était en danger de mort.

J’ai toujours parlé des femmes prédicateurs, vous voyez, mais toute mère est un prédicateur; voici son assemblée, vous voyez, elle doit élever ces petits correctement, tandis que papa travaille.

63-0901M Le Signe

Sa priorité était de paître son troupeau. On ne négligeait aucune occasion d’enseigner une leçon dans le foyer des Wesley. Un jour, une de ses filles voulait faire quelque chose qui n’était pas tout à fait mauvais, mais qui n’était pas tout à fait juste non plus. Quand on lui a dit de ne pas le faire, elle n’était pas satisfaite de l’explication qu’elle avait reçue. La fille et la mère étaient assises près d’un feu éteint. Madame Wesley a dit à sa fille : “Ramasse ce morceau de charbon.” “Je ne veux pas”, a répondu la fille. “Allez, le feu est éteint, ça ne te fera pas de mal”, a rétorqué sa mère. La fille a répondu : “Je sais. Je sais que ça ne me brûlera pas les doigts, mais cela va me salir les mains.” Susanna a répondu : “Exactement. Ce que tu veux faire ne va pas te brûler, mais ça va te salir. Laisse ça tranquille.”

Il y a des centaines de témoignages de cette sainte de Dieu qui n’ont jamais été racontés. Certainement, elle était une sainte; elle a dû l’être pour élever deux garçons comme John et Charles, et pour avoir été louangée comme elle l’a été par le prophète de Dieu. Comme nous tous, certaines de ses leçons ont peut-être été infructueuses. Bien des fois, elle a pensé abandonner, mais ce qui n’a jamais failli, c’est la détermination de Susanna Wesley à être une mère pieuse et consacrée. Elle est une source d’inspiration pour des mères, partout : ce qui peut arriver quand on s’abandonne complètement à l’appel de Dieu dans sa vie.

Oh! Votre famille est ce que vous êtes. Vous élevez votre enfant au milieu d’un certain entourage; il a quatre-vingt-dix-huit pour cent de chance en plus pour lui de bien tourner, que si vous l’aviez élevé de la mauvaise manière. “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre et, quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” Soyez bien élevés, enseignez vos enfants à bien agir…

62-1013 L’influence d’un autre

Les seize règles de Susanna Wesley pour son foyer :

  1. Manger entre les repas est interdit.
  2. Veiller à ce que les enfants soient couchés à 20 heures.
  3. Il est requis que les enfants prennent leurs remèdes sans se plaindre .
  4. Amener les enfants à se soumettre à l’obéissance afin que leurs âmes soient sauvées.
  5. Apprendre à un enfant à prier dès qu’il peut parler.
  6. Obliger les enfants à demeurer calmes et à respecter le temps de dévotion familial.
  7. Refuser de donner quelque chose à un enfant qui le demande en pleurnichant et lui donner seulement s’il le demande respectueusement.
  8. Afin de prévenir le mensonge, ne pas punir une faute qui fut avouée et regrettée.
  9. Ne jamais accepter qu’un acte répréhensible soit laissé sans conséquence.
  10. Ne pas punir un enfant deux fois pour la même offense.
  11. Louer et récompenser le bon comportement.
  12. La moindre tentative pour plaire et être gentil devrait être félicitée.
  13. Apprendre à l’enfant à respecter la propriété́ privée dans les moindres détails.
  14. Enseigner à l’enfant à honorer fidèlement toutes ses promesses.
  15. Ne pas permettre à une fille d’aller travailler avant qu’elle puisse lire correctement.
  16. Amener nos enfants à respecter l’autorité́ et à obéir à ce qui leur est demandé.