06/11/2018
Le jour de la victoire

Voici la conclusion du témoignage de la petite Hadassah.

Croire

Depuis que Dieu m’avait dit qu’Il avait déjà accompli ce qu’Il avait promis de faire, cela signifiait, pour moi, que tout ce qui se passait était irréel (c’était comme un retour en arrière à l’époque où nous étions sous le joug de Satan). Ce qui était bien RÉEL, c’était que notre fille était GUÉRIE. Il était donc évident que, pour que Dieu puisse démontrer Sa puissance et prouver que l’ennemi était vaincu, Hadassah devait être opérée. Alors, je suis devenue comme la femme Sunamite. J’ai gardé la foi et je n’ai parlé de l’opération à personne. J’ai refusé d’écouter toutes les voix qui auraient pu influencer notre décision et diminuer la foi que j’avais en ce que nous croyions être la voie sur laquelle Dieu nous conduisait.

Notre fille a été opérée au mois d’octobre, par le même médecin (celui que nous avions prié Dieu d’utiliser comme instrument pour Sa gloire). Ce matin-là, quand nous sommes arrivés dans le bloc opératoire, nous nous sommes retrouvés avec bien d’autres parents qui étaient présents avec de très jeunes enfants (bon nombre d’entre eux n’étaient que des petits bébés), qui devaient tous être opérés. Nous sommes restés dans la salle d’attente privée et nous nous sentions très calmes. Nous avons cependant remarqué que bien des parents qui attendaient l’opération étaient en pleurs. Je me suis demandé si nous étions normaux. Nous n’avions aucune crainte, et probablement aucune conscience de ce qui se passait, parce que nous avions placé toute notre confiance en Dieu. Je me suis donc sentie conduite à prier pour ces enfants et à demander à Dieu de répandre l’onction qui était sur Hadassah sur eux aussi.

Hadassah a une immense foi en Dieu. En fait, son attitude positive nous a bien aidés à fortifier notre foi. Grâce à elle, nous avons beaucoup appris au sujet de la foi. Quelques minutes avant d’entrer dans la salle d’opération, elle m’a demandé : “Maman, pourquoi est-ce que je suis ici? Pourquoi les médecins pensent-ils que je suis malade? Je ne suis pas malade.” (C’était une certitude dans son esprit : elle n’était pas malade). J’ai répondu : “Tu as raison, tu n’es pas malade, et tu vas entrer dans cette salle d’opération et tu vas bien leur montrer.” C’est ce qu’elle a fait. Quand nous sommes entrés dans la salle d’opération (je suis entrée avec elle), Hadassah était calme, et elle s’est avancée doucement vers la table d’opération. C’était très différent des crises auxquelles elle nous avait habitués chaque fois qu’elle devait être mise sous sédation lors des examens. J’ai donc regardé cette enfant s’avancer dans cette pièce, n’ayant pas vraiment d’idée de ce qui allait se passer (parce que nous lui avions seulement dit que les médecins allaient enlever le “bobo” qui était dans son ventre). Elle est calmement montée sur la table d’opération et elle s’est couchée, sans pleurer ni parler; elle m’a simplement regardée avec confiance. Vous ne pouvez pas imaginer ce que je ressentais. Je me suis penchée et je l’ai embrassée sur le front. Je me suis assurée de placer le tissu de prière près d’elle, et je suis sortie de la pièce. Après cela, je ne sentais plus mon corps, et mes émotions se sont transformées en rage! Nous avions une mission. Nous ne pouvions pas rester assis là, à attendre. Il fallait combattre l’ennemi.

Mon mari et moi sommes donc allés dans la chapelle de l’hôpital pour prier jusqu’à exaucement. Vers 15 h, j’ai envoyé une demande de prière aux frères et sœurs (VGR en avait reçu beaucoup de notre part), pour leur demander de prier maintenant, car Hadassah était toujours dans la salle d’opération. À 15 h 23, l’infirmière nous a appelés, depuis la salle d’opération, pour nous laisser savoir que tout allait bien, mais qu’il restait encore beaucoup de travail à faire. Nous avons loué Dieu et nous avons continué à prier. Après un moment, nous avons constaté que bon nombre des parents qui attendaient avec nous étaient repartis. Nous avons entendu leurs médecins leur annoncer le succès de l’opération de leur enfant. Peu après, nous étions les seuls parents dans la salle d’attente – les tout derniers. J’ai pensé :“Oh Seigneur, fais que notre médecin sorte, lui aussi, pour nous annoncer que tout va bien.” Cependant, Dieu m’a aidée à comprendre que la raison pour laquelle nous étions les derniers, c’était pour être témoins qu’Il avait déversé Son onction, celle dont Il avait oint Hadassah, sur ces enfants aussi, tout comme nous le Lui avions demandé.

Après 10 heures d’opération, le médecin est enfin sorti de la salle et a déclaré, avec assurance : “C’est fait, tout est sorti!” Il nous a expliqué combien lui et son équipe était heureux du déroulement de toute l’opération, et il nous a demandé si nous voulions voir une photo de la tumeur. Quand il nous a montré la masse d’environ 15 centimètres de diamètre, nous étions bouleversés de savoir qu’une aussi grosse tumeur avait été dans le petit corps de notre fille! Nous étions émerveillés par le travail que Dieu avait accompli. Nous ne le dirons jamais assez : Dieu est INCROYABLE! Il a guidé ces médecins à chaque étape du processus. Il a ouvert la voie, Il leur a permis de détacher la masse des vaisseaux sanguins sans causer de dommages aux organes. Loué soit Dieu!

Nous nous réjouissons et nous bouillonnons de joie au sujet de cette victoire. Seulement trois jours après l’opération, Hadassah pouvait s’asseoir dans le lit et elle était déjà active. Le cinquième jour, elle était capable de marcher avec un peu d’aide. Le septième jour, notre petite fille était déterminée à marcher sans aide, ce qu’elle a réussi. Une semaine après l’opération, voyant son progrès, les médecins lui ont donné son congé de l’hôpital et elle est rentrée à la maison. 

Vaincre le pire ennemi de la foi

Laissez-moi clore en disant que la PEUR est MAUVAISE. Ne laissez jamais la peur vous envelopper. Dès que vous sentez cela venir sur vous, attaquez-la! Je remercie Dieu de nous avoir accordé, à ma famille et moi, une force parfaite tout au long de cette épreuve. Alors que nous approchions de la fin, quelques jours avant l’opération d’Hadassah, j’ai été soudainement envahie par un esprit de peur. Je n’oublierai jamais le sentiment de torture que la peur a créé en moi. Malgré cela, je ne pouvais pas le dire à ma famille, parce que je craignais de leur transmettre cette peur. J’ai donc combattu ce démon seule. Je suis entrée dans ma chambre et je suis tombée en prière. J’ai pris autorité, sachant que je possède les portes de l’ennemi, et j’ai sévèrement réprimandé ce mauvais esprit de peur, le chassant hors de moi en lui disant qu’il n’avait aucune autorité sur moi. Je savais que le Jour de la victoire approchait, et que c’était la raison pour laquelle l’ennemi m’attaquait. J’ai résisté, comme nous l’enseigne la Parole de Dieu : Résistez au diable et il fuira loin de vous (Jacques 4.7). La peur m’a quittée.

Étant une mère et une épouse, ma priorité était de garder mon foyer dans une atmosphère stable et positive. Sans la force de Dieu, je crois sincèrement que mon cheminement aurait été différent. Je me sentais parfois inhumaine, parce que je continuais à vivre normalement, comme si de rien n’était, et je disais et croyais constamment que tout allait bien. Au-dedans de moi, je savais que Dieu avait toute la situation sous Son contrôle. À un point tel que nos familles et nos amis ne pouvaient pas vraiment comprendre ce que nous traversions. Toute l’émotion que je devais laisser sortir, je la laissais sortir dans mon lieu secret, entre Dieu et moi!

C’est quelque chose de très spécial de Lui parler et de L’entendre nous répondre. J’ai atteint de nouveaux sommets, et je remercie Dieu pour cette épreuve et pour ce témoignage vivant qu’Il nous a donné, à moi, à mon mari, à mes enfants, et tout particulièrement à Hadassah.

La famille Katalayi

Canada