acte héroïque au cours des siècles suivants. Des conquérants, comme Napoléon, ont été inspirés par le sacrifice de Winkelried. Des écrivains, des poètes et des rois ont écrit à ce sujet. Aujourd’hui, on retrouve des monuments partout dans les rues et dans les places publiques de la Suisse, pour rendre hommage à cet acte d’héroïsme altruiste qui a sauvé une nation. Près de 700 ans après la charge héroïque d’Arnold von Winkelried, le prophète de Dieu a payé hommage à ce héros suisse, et à un autre Héros qui surpasse tous les héros :
Regardez, une fois, là-bas en Suisse. Je n’arrive plus à m’arrêter, nulle part, les amis. Il y a une—une... Là-bas en Suisse, il y a eu cette armée allemande qui est arrivée, mar-... avec ces étrangers qui entraient. Mais, on aurait dit un mur de briques; tous les hommes bien entraînés, toutes les lances pointées, comme ceci, huit ou dix pieds [deux ou trois mètres] en avant. Et ils marchaient sur les pauvres petits Suisses, là-bas; eux, qu’est-ce qu’ils avaient? Ils s’étaient armés des—des lames de leur faucilles, de bâtons et de pierres, et ils se tenaient là. Ils les avaient refoulés. De l’autre côté de la colline, il y avait leurs maisons. Et là l’armée suisse marchait à leur rencontre. Ils ne leur avaient rien fait. Ils sont tout simplement entrés et se sont emparés de leur pays.
Cette enfant, qu’a-t-elle donc fait, elle n’est qu’une gamine? C’est Satan, voilà qui c’est, il lui enlèverait la vie s’il le pouvait. Certainement. C’est lui, ça; prématurément. Voyez?
Les Suisses n’avaient rien fait. C’étaient de braves gens. Ils essayaient de défendre leurs maisons, ils se tenaient seulement là pour se défendre. À un moment donné, quelqu’un du nom d’Arnold de Winkelried. Il y avait cette armée qui approchait. Ils étaient entourés de toutes parts. Ils disaient : “Qu’est-ce que nous pouvons faire?”
Partout, des masses d’hommes, solidement entraînés. Voilà comment Satan procède. Solidement entraîné, sa lance pointée bien en avant, chaque homme marchant au pas; un, deux; un, deux; ils marchaient sur cette petite armée. Ils n’avaient qu’à—qu’à continuer à marcher, c’est tout ce qu’ils avaient à faire, et ils les embrocheraient tous, avec les épées, les lances, les transperceraient ainsi d’un bout à l’autre. Ç’aurait été la fin de l’armée suisse. Ça se serait arrêté là. Juste de l’autre côté de la colline, il y avait leurs maisons et leurs bien-aimés. Leurs femmes, ils auraient abusé d’elles, les auraient violées, et leurs jeunes filles, et ils auraient tué leurs enfants, incendié les maisons, et tout, pris la nourriture, le bétail et tout; ils seraient repartis. Ils en étaient là.
Qu’est-ce qui s’est passé? Quelqu’un du nom d’Arnold de Winkelried a été saisi par l’inspiration. Il a dit : “Hommes de la Suisse, aujourd’hui je meurs pour la Suisse.” Amen. “Aujourd’hui je meurs pour la Suisse.” Ils ont dit : “Qu’est-ce que tu vas faire?”
Il a dit : “Vous n’avez qu’à me suivre et à combattre avec tout ce que vous avez.” Il s’est tenu là; il a laissé tomber sa lance, un petit bâton qu’il avait à la main, comme ça. Et il s’est écrié, les mains en l’air, comme ça, et il a couru dans leur direction, en criant à tue-tête : “Place à la liberté!” Il a couru à toute vitesse, tout droit vers l’armée. Et, alors, il a attrapé toutes les lances qu’il a pu, et il les a enfoncées dans sa poitrine, comme ça, et il est mort.
Il leur avait dit, avant de partir. Il avait dit : “Il y a une petite maison là-bas, une épouse et des petits, que je laisse derrière moi, une petite maison que je viens d’acheter.” Et il disait : “Je—je les aime, mais aujourd’hui je meurs pour la Suisse. Il donne ma...” Il disait : “Je donne ma vie pour sauver le pays.” C’était un héros. Ils n’ont pas eu une seule guerre depuis. Avec ça, ç’a été la fin.
L’armée a été mise en déroute, devant un tel déploiement d’héroïsme, si bien qu’il n’y... L’armée—l’armée était dans une telle confusion. Les Suisses ont fait rouler des pierres sur eux, et les ont chassés du pays; et ils n’y sont jamais retournés, depuis. Il y a des centaines d’années de ça. Voyez? Pourquoi? Ç’a été un haut fait.
Mais, oh, frère, un jour, alors que l’ignorance, la superstition, le doute, les contrariétés et les peurs, avaient coincé le peuple de Dieu, il y a eu Quelqu’un du Nom de Jésus-Christ : “Aujourd’hui Je meurs pour le peuple.” C’est exact.
Qu’est-ce qu’il avait dit à son armée? “Suivez-moi, et combattez avec tout ce que vous avez. Si vous avez une massue, combattez avec une massue. N’ayez pas peur. Vous avez un bâton, combattez avec un bâton. Vous avez une pierre, combattez avec une pierre, quoi que vous ayez.”
Voilà ce que dit notre Capitaine en chef aujourd’hui. [Frère Branham tape deux fois dans ses mains.—N.D.É.] “J’ai pris la Parole de Dieu, et J’ai vaincu le diable et sa puissance.” Il l’a déchiqueté, amen, avec cette Parole. Maintenant, quoi que vous ayez, si vous n’avez qu’une seule Parole : “L’Éternel, ton Dieu, qui te guérit”, coupez-le. Suivez. Amen. Suivez notre Capitaine. Oui monsieur. Il l’a coupé en morceaux.
La plus grande bataille jamais livrée, 62-0311