Les jours de la restauration
N.D.E. Cet article du magazine Le Héraut de la foi paraphrase Frère Branham. Cela signifie que l’auteur de l’article n’a pas retranscrit la prédication de Frère Branham mot pour mot.
PAR LE RÉV. WILLIAM BRANHAM
Je veux lire un passage du Livre de Joël, au chapitre un, les versets 1 à 3.
“La parole de l’Éternel qui fut adressée à Joël…”
“Écoutez ceci, vieillards! Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, ou du temps de vos pères?”
“Racontez-le à vos enfants, et que vos enfants le racontent à leurs enfants, et leurs enfants à la génération qui suivra!”
“Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.”
Maintenant, au deuxième chapitre de Joël, aux versets 25 à 27, Dieu donne un principe : “Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous. Vous mangerez et vous vous rassasierez, et vous célébrerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui aura fait pour vous des prodiges; et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.”
JOËL PARLAIT de l’arbre d’Israël, et il disait que l’un qui avait dévoré avait laissé, un autre l’avait dévoré.
Les Juifs ont toujours été comparés à un figuier. Je pense que Joël faisait référence à Israël quand il a parlé qu’il était dévoré. Ils dévoraient la vigne de Dieu. Son héritage. Israël a été démoli jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre qu’une souche dénudée et ensanglantée. Je pense que c’est de ça dont Jésus parlait, quand Il a dit : “Voyez le figuier, et tous les arbres.” Quand le printemps arrive et que les arbres commencent à bourgeonner, vous dites que l’été est proche. “De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.” (Luc 21.31)
Une fois, un infidèle m’a dit qu’il pourrait prouver que la Bible n’était pas vraie. La première chose qu’il a mentionnée, c’est que Jésus était un voleur, parce qu’Il est allé dans un champ de maïs qui ne Lui appartenait pas, et qu’Il a mangé le maïs. J’ai répondu qu’Il était “le Maître de la Moisson”, qu’il Lui appartenait premièrement.
Il a ajouté que Jésus, dans Matthieu 24, a parlé de nombreux désastres, et a dit : “Cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive.” Il a dit que toute cette génération-là avait passé, et que des générations avaient passé depuis ce temps-là.
Il a continué en disant que ces choses ne sont jamais arrivées et que Christ n’est pas revenu. Il croyait que Jésus n’était pas différent de tous les autres hommes.
J’ai dit : “Mon ami, cela montre simplement que Dieu a caché ces choses aux yeux des sages et des intelligents, et les a révélées aux enfants disposés à apprendre.” Vous ne comprendrez jamais ces choses par la théologie. C’est une triste chose quand ils prennent la théologie pour remplacer le Saint-Esprit. Plutôt que d’enseigner à l’Église la théologie, l’Église devrait laisser le Saint-Esprit la conduire. Ils ont sorti la chambre haute, où ils avaient l’habitude d’aller pour y prier et y chercher Dieu, et être remplis du Saint-Esprit, et ils l’ont remplacée par le cénacle.
Le cénacle n’est pas le moyen pourvu par Dieu pour soutenir l’Église. Dieu a dit : “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes et les offrandes.” (Malachie 3.10)
L’homme qui aime Dieu prend plaisir à soutenir l’œuvre de Dieu. Vous aimez aider ceux qui vous aiment beaucoup.
Quand vous aidez l’Église, vous aidez Dieu, car “toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à Moi que vous les avez faites.” (Matthieu 25.40) Jésus a dit cela.
J’ai donc dit à l’homme : “Écoutez, monsieur; vous n’avez pas bien compris ce que Jésus a dit. Votre esprit charnel ne peut pas comprendre cela.” Jésus a dit : “Cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. Quelle génération? Celui qui voit cet arbre bourgeonner. C’est le même arbre dont Joël parle. Quand vous commencez à voir les Juifs retourner à Jérusalem, le figuier bourgeonne. Et cette génération ne passera point, que cela n’arrive.
Juste au moment où ce grand réveil de guérison a commencé à agir à travers le monde, les Juifs ont été déclarés une nation indépendante, et l’étoile de David à six branches s’est élevée au-dessus de Jérusalem, pour la première fois depuis des siècles. L’arbre bourgeonne. Les Juifs retournent. Dieu a endurci le cœur de Pharaon pour les chasser d’Égypte. Dieu a endurci le cœur d’Hitler, le cœur de Staline, et le reste des nations, pour qu’elles se tournent contre les Juifs. Si vous voulez savoir l’heure qu’il est, observez le Juif. Il est le calendrier de Dieu.
Le Seigneur n’abandonnera jamais Israël. Dans Jérémie 31.37, Il a dit : “Si les cieux en haut peuvent être mesurés, si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël.”
Ces gens ont été aveuglés pour un temps, afin que nous puissions avoir accès à la lumière. Mais maintenant nous repoussons, rejetons et crucifions Jésus-Christ de nouveau. Avec notre théologie, nous déprécions le sang. Nous déprécions la puissance de Dieu. Nous déprécions les miracles et les signes. C’est un péché aussi grand pour les hommes d’aujourd’hui de rejeter le message de Dieu, du Saint-Esprit, que ça l’était de rejeter Dieu le Père aux jours de Moïse, ou Jésus aux jours de Sa chair. Quand vous rejetez ce moyen persécuté de parvenir au salut, vous rejetez catégoriquement Dieu, et vous Le refusez. Les Juifs étaient animés de zèle pour Dieu, mais ils ont rejeté Jésus. Le Saint-Esprit qui est avec nous ce soir est le même Dieu qui a conduit les enfants d’Israël dans le désert. Rejeter, c’est la mort. Jugez-vous vous-mêmes!
Joël a vu cela venir, la restauration de l’Église. “Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.” Quelle image de notre temps! Mais ensuite Dieu se retourne et dit : “Je restituerai! Je restituerai! Je restituerai ce que vous aviez précédemment.” Restituer quelque chose, c’est le remplacer. Dans Jean, au chapitre 15, Il a parlé du cep, et comment Il a eu à l’émonder. Mais les hasils et les autres insectes sont entrés et l’ont dévoré jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une souche. Cependant, Dieu a dit : “Je restituerai, Je vais tout ramener exactement comme c’était à l’origine.” Et frère, depuis le jour de la Pentecôte, ils ont continuellement coupé de cet arbre. Ce qu’un groupe a laissé, un autre l’a dévoré. “Mais Je restituerai”, dit l’Éternel. “Je vais lui redonner Sa beauté. Je lui restituerai le même Saint-Esprit qu’il avait. Je mettrai des prophètes parmi eux. Je mettrai des signes et des prodiges là. C’est exactement ce que Je ferai”, dit l’Éternel.
Oui, un groupe avait les cris, l’autre les a pris. Ils ont fait la même chose avec les louanges au Seigneur et les réunions de prière à l’ancienne mode. À cause de la chaleur, ils ont établi des endroits qu’ils appellent l’église. Personne ne veut aller à l’église. C’est parce que les jéleks les ont dévorés.
Ils disent que la guérison Divine est une chose du passé, et que les cris, c’était pour Grand-maman. Les autres bénédictions, c’était pour les disciples. Ils ont retiré toutes les bénédictions de l’Église. Mais Dieu a dit : “Je restituerai, Je vais la ramener.” Alléluia! “Je restituerai”, dit l’Éternel. Ça me suffit.
Je pense à David, ce soir-là, quand il était un peu fatigué, qu’il attendait un signe qui lui dirait quand partir au combat. Pendant qu’il était étendu là, il a entendu le bruissement du vent dans les buissons de mûrier. Dieu marchait devant lui. Le vent de Dieu, un bruit dans le buisson de mûrier, je l’entends aujourd’hui, qui fait sortir, qui unit. Alléluia! La puissance de Dieu lie, renverse les murs de séparation, envoie l’Église, revêtue de la beauté de la Pentecôte. Non pas une église fanatique, froide et empesée, mais une église véritablement baptisée, une église du Saint-Esprit, à travers laquelle Dieu peut agir par des signes et des prodiges, confirmant Sa présence. “Je restituerai”, dit l’Éternel.
Il y a quelque temps, pendant que j’étais à la chasse au Canada, je suis arrivé au camp, fatigué, à 1600 kilomètres d’une route à chaussée dure. J’étais très loin dans la forêt. J’ai allumé une vieille radio que j’avais, là-bas. On pouvait recevoir des appels de policiers de temps en temps. Un groupe d’environ six prédicateurs étaient présents. La première chose que nous avons entendue, c’est qu’ils demandaient au Rév. William Branham de se rendre à Dawson Creek, où la Gendarmerie royale voulait le voir au sujet d’un appel d’urgence. Oh! la la! Qu’est-ce que ça pouvait bien être? Je me demandais si quelque chose était arrivé à la maison. Nous étions à trois jours de voyage de là-bas. Un des ministres a dit qu’il allait immédiatement commencer le voyage avec moi. Mais j’ai dit que ce ne serait pas une bonne chose d’y aller tout de suite, car c’était trop dangereux pendant la nuit. Je suis donc allé dans les bois pendant un moment, je me suis agenouillé et j’ai demandé à Dieu ce qui se passait. J’ai prié pendant environ deux heures. Je suis entré en transe, et le Seigneur a dit : “Ce n’est pas à la maison, ce ne sont pas tes enfants. C’est quelqu’un qui essaie de te joindre.” Vous parlez d’un secours qui ne manque jamais au temps de la détresse! Quel réconfort! Oh, d’entendre la voix de Dieu!
Le jour suivant, alors que j’étais à cheval, au galop, repoussant les branches au fur et à mesure que nous avancions, nous sommes passés par une région qui avait brûlé il y a longtemps. Il y avait de grands arbres à l’allure imposante, et le vent faisait un bruit lugubre en soufflant à travers les branches. J’ai pensé : “Quel endroit sinistre.” Chaque fois que le vent soufflait, les arbres ne faisaient rien d’autre que gémir et grogner. J’ai arrêté mon cheval, je l’ai attaché, puis j’ai marché un peu et j’ai regardé les arbres. J’ai dit : “Loué soit l’Éternel. Je vois ce dont Joël parlait.” Cela m’a fait penser à certaines de ces églises vieilles et formelles aujourd’hui, qui se tiennent comme de grandes tours imposantes, qui ont déjà été vivantes, mais qui sont maintenant mortes. Leur écorce avait brûlé, les termites les avaient dévorés, et quand ce vent impétueux (le Saint-Esprit) vient, tout ce qu’elles peuvent faire, c’est de se plaindre, gémir et grogner. Elles ne peuvent rien comprendre à ce sujet. Autrefois une forêt puissante, autrefois une grande église imposante, mais maintenant morte!
“Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré.” Certainement, elles sont des églises, et elles se tiennent là comme des pierres tombales, à l’air lugubre. À l’intérieur, les pasteurs disent : “Le jour des miracles est passé.” Quand un vent impétueux descend sur eux, ils disent : “Ces choses viennent du diable.” Pourtant, elles sont des arbres. Elles sont des églises. Elles peuvent regarder en arrière et dire que leur conducteur de l’époque a fait ceci et cela. Mais que fait le Saint-Esprit en eux, aujourd’hui? Ils ressemblent à des arbres, mais ils sont morts. J’ai pensé : “Oh, Dieu, est-ce que cette forêt sera toujours ainsi? J’ai alors regardé le vent souffler de nouveau, et j’ai remarqué que de jeunes pousses apparaissaient. Chaque fois que le vent soufflait sur elles, elles ne faisaient que batifoler, danser, et se laisser aller au gré du vent. J’ai dit : “Voici de nouveau la restauration à l’ancienne mode, avec la puissance du Saint-Esprit qui descend comme un vent impétueux. Il y a la vie dans cela. Alléluia!
Ces nouvelles pousses ne renient pas la puissance de Dieu; tout ce qu’elles disent, c’est “tout est possible”.
J’ai remarqué autre chose. Chaque fois que ces petits arbres étaient secoués, on aurait dit qu’ils allaient être arrachés du sol. Que faisaient-ils? Ils ne faisaient qu’ameublir la terre afin de pouvoir descendre plus profondément. Chaque fois qu’un homme né de nouveau reçoit une bénédiction, cela le secoue afin qu’il puisse s’enfoncer profondément. Quand le vent arrive, ils ne se tiennent pas là, tout raides, à gémir et à pleurer; ils y entrent et prennent ce qui se présente. Déraidissez-vous. Laissez la vie venir en vous, afin que vous puissiez avancer avec le vent!
“Je restituerai”, dit l’Éternel. Que voulait-Il dire? Il restituera un peuple qui croira. S’ils veulent rester morts, et gémir et grogner, et dire que le jour des miracles est passé, ils peuvent le faire. Mais il y a de jeunes pousses qui apparaissent. L’Église de Dieu sera entière, elle se tiendra dans sa beauté, revêtue de la justice, et gardée par le Saint-Esprit, produisant des signes et des prodiges. Continuez à gémir, la pluie pentecôtiste tombe. Loué soit l’Éternel, elle est tombée sur moi. Je suis heureux de dire que je suis l’un d’entre eux, Dieu est encore Dieu. Le Saint-Esprit restaure de nouveau. Il secoue les pousses, ici, à l’intérieur. L’Église ne se tient pas encore dans toute sa force, mais elle croît quand même. La pluie tombe sur elle, le vent souffle et la fait tourner, la secoue. Elle continue de croître. Un de ces jours, Dieu viendra et Il la recevra.
Ils avaient l’habitude d’avoir de grands réveils, où la puissance de Dieu était présente. Je lisais justement quelque chose à propos de John Wesley qui prêchait la guérison Divine. Un ministre n’a pas aimé ça, alors il a relâché un renard et des chiens de chasse dans sa réunion. John Wesley s’est tourné vers lui et a dit : “Le soleil ne se couchera pas trois fois sur ta tête jusqu'à ce que tu m'aies appelé pour prier pour toi.” L’homme est mort ce jour-là, au coucher du soleil, appelant John Wesley pour qu’il prie pour lui.
Nous avons ces grands réveils de nouveau, et Dieu est avec nous. Oui, mes amis, les mots de notre Seigneur, “Je restituerai”, s’accomplissent devant nos propres yeux. Débarrassez-vous de vos doutes et de vos peurs, et ENTREZ DANS CE GRAND RÉVEIL MAINTENANT!!!