Oh, je me rappelle le sénateur Upshaw, assis dans un fauteuil roulant pendant soixante-six ans. Ce soir-là, là-bas en Californie, quand le Saint-Esprit est descendu et qu’Il a commencé à parler, il a rencontré Dieu. Et à partir de ce moment-là, il a pu marcher sans ses béquilles.
Et dès ce moment, 59-1231
La notion de “soutien” est constamment abordée dans le domaine de la finance et en politique. On dirait que tout le monde doit savoir qui soutient quoi. Vous ne pouvez pas aller bien loin si personne ne vous soutient. Alors, qui nous soutient quand nous prenons position? Celui qui n’a jamais perdu un seul combat, et qui n’en perdra jamais!
Nous avons tous entendu l’histoire de la guérison du sénateur Upshaw, mais vous êtes-vous déjà mis à sa place? Avez-vous déjà pensé à sa détermination à prendre position pour ce qui était juste? Saviez-vous qu’il a brigué la présidence, mais qu’il a été battu par un pécheur? Néanmoins, sa foi n’a jamais vacillé. Il a tenu à ses convictions pendant des décennies, et dans son vieil âge, quand il était âgé de 84 ans, Celui qui le soutenait lui a prouvé qu’Il ne nous abandonnera jamais.
Cet article a été publié dans le quotidien The Courier-Journal, à Louisville, Kentucky, le 23 septembre 1951.
Traduction en français de l’article
Un pasteur, qui n’a plus besoin de béquilles, milite toujours pour la prohibition à 84 ans
Libéré des béquilles qu’il utilisait depuis 42 ans, le Révérend William D. Upshaw, un défenseur de la prohibition, a pointé l’insigne de la Woman’s Christian Temperance Union (Union de la tempérance des femmes chrétiennes) qu’il portait à la boutonnière en disant :
“Je veux montrer à ces éponges que je n’ai pas baissé pavillon du tout.”
Âgé de presque 85 ans, M. Upshaw a jeté ses béquilles en février dernier, lors d’un réveil à Los Angeles organisé par le Révérend William Branham, de Jeffersonville.
“Je croyais que Dieu pouvait le faire, et Dieu l’a fait.” a dit M. Upshaw. La guérison de son état d’infirme était le point culminant de sa carrière active.
Mon cœur a tressailli
“Mon épouse a posé sa main sur mon épaule pendant que Frère Branham priait pour ma guérison.“ a dit M. Upshaw. “Soudain, mon cœur a tressailli. J’ai jeté mes béquilles et je ne les ai plus utilisées depuis.”
M. Upshaw parlera aujourd’hui, à 14 h 30, dans le gymnase de la Jeffersonville High School. M. Branham a organisé la réunion. Mme Upshaw présentera “Frère Willie” (le surnom qu’elle donne à son mari).
M. Upshaw a été ordonné dans l’église baptiste à l’âge de 72 ans. Il est venu à Louisville pour la première fois il y a 50 ans, afin d’assister à une réunion de la convention des Southern Baptists (baptistes du Sud).
Il est revenu en 1927 – avec ses béquilles cette fois – et il a été élu au poste de vice-président de la convention des Southern Baptists.
Il a été un membre du sénat dans le district de la Géorgie qui inclut la ville d’Atlanta, et il a brigué la présidence en 1932, en représentant le parti pour la prohibition.
Aucun événement de sa vie passée n’a créé l’engouement qui est survenu quand il a jeté ses béquilles. Des lettres sont arrivées en masse pour inviter Mme et M. Upshaw en Norvège, en Finlande, en Allemagne, en Jamaique, aux Phillippines, et dans d’autres pays, ainsi qu’à de nombreuses villes américaines. Il pense se rendre en Jamaïque au cours de l’année prochaine.
En attendant, il veut terminer un projet; prononcer un discours dans les six États où il n’a jamais prononcé de discours. Mme Upshaw, qui a été une conférencière pour la W.C.T.U. en Californie pendant les 20 ans qui ont précédé leur mariage, conduira la voiture pendant la tournée.
Le Kentucky est en haut de la liste des États où M. Upshaw a déjà prononcé un discours.
“J’ai prononcé un discours dans presque toutes les villes, de Hazard à Hickman et de Pikeville à Paducah.” a-t-il dit. “Depuis ma conversion, il y a 67 ans, j’ai pris la décision de parler dans toutes les assemblées qui m’ouvriront leurs portes, peu importe la taille de l’assemblée.
M. Upshaw a toujours une chevelure bien fournie de cheveux roux flamboyant.
“Je me sens comme un jeune homme de 85 ans depuis que j’ai jeté mes béquilles,” dit-il. “En fait, c’est comme ça que Mme Upshaw me présente.”
Pour le prouver, il a marché avec vigueur autour de sa chambre du Kentucky Hotel.
Le sénateur Upshaw, un grand homme. Je pense qu’il a été président, ou quelque chose, de la—de la Baptist... de la Southern Baptist Convention, à un moment donné, ou vice-président, ou quelque chose comme ça. Il avait fait tout, — c’était un brave homme, — il avait fait tout ce qu’il pouvait. Il avait consulté tous les médecins. Personne ne pouvait l’aider. Il était forcé de rester dans cet état-là. Des prédicateurs avaient prié pour lui. On lui avait bien versé un gallon [quatre litres] d’huile sur la tête, avec tous ces prédicateurs de partout qui l’avaient oint.
Un soir, à Los Angeles, en Californie, en m’avançant vers la chaire, je regardais, il y avait une série de fauteuils roulants, peut-être deux ou trois fois ce qu’il y a ici, tout le long des allées, jusqu’au fond. Et là-bas il y avait un brancard, avec une petite fille de couleur dessus, une petite fille noire, et sa—sa mère était assise près d’elle. Mon frère était en train de former la ligne de prière.
Je regardais, je ne savais pas ce qui se passait. Et j’ai vu un médecin qui portait des lunettes à monture d’écaille, il était en train d’opérer une petite fille noire, pour une affection de la gorge, et elle a été frappée de paralysie. J’ai regardé autour de moi, je me suis dit : “Où est cette enfant?” Je ne la voyais pas.
Au bout d’un moment, tout au fond : sans espoir, une charmante petite fille d’environ sept ou huit ans, condamnée à être paralysée jusqu’à la fin de sa vie. Et sa mère était là, à genoux, en train de prier. Alors j’ai dit : “Ce médecin a opéré votre petite fille”, et je l’ai décrit. Elle a dit : “C’est vrai, monsieur.”
Alors elle a essayé d’amener sa petite jusqu’à l’estrade. Ils lui ont dit de ne pas le faire. Ils ont essayé de la calmer. À peu près au moment où ils ont réussi à la calmer, je me suis dit : “Eh bien, nous aurons l’occasion de prier pour elle.” Au bout de quelques minutes... Il se peut qu’il y ait des gens ici qui y étaient ce soir-là.
Je parcourais l’auditoire des yeux, et j’ai vu cette petite fille qui marchait, sur une espèce de—de petite route étroite, elle avait une poupée dans ses bras, elle berçait la poupée. Peu importe combien le médecin avait dit qu’elle serait paralysée jusqu’à la fin de sa vie, Dieu, riche en miséricorde, a fait descendre le Saint-Esprit, par une vision, et cette petite fille s’est levée de là, et elle et sa mère, en se tenant par les mains, elles ont descendu l’allée, en louant Dieu.
Il y avait un homme âgé qui était assis tout au fond, le sénateur Upshaw, beaucoup d’entre vous connaissent son témoignage. Il avait été un brave homme, il avait essayé toute sa vie, il y avait soixante-six ans qu’il était infirme, dans un fauteuil roulant, on devait le pousser jusqu’à son lit; des béquilles sous les bras, dont il se servait pour marcher, condamné à ne plus jamais marcher normalement. Et il était assis là, à observer cela. Tout à coup, j’ai regardé au loin et j’ai eu une vision. Le voici qui venait, il marchait au-dessus de l’auditoire, la tête inclinée, il marchait aussi bien que n’importe qui. Je ne savais pas de quel homme il s’agissait.
J’ai dit : “Il y a un homme important assis au fond. Quand il était un petit garçon, il est tombé de la charrette sur un support à foin, et il s’est blessé au dos. On a percé des trous dans le plancher, pour éviter que la vibration, quand les gens marchaient, donne des coups à son dos.” J’ai dit : “Il devient un homme important, et il devient de plus en plus important. Il est assis dans un grand cercle à la Maison Blanche.”
Alors, un homme est venu me dire, il a dit : “C’est le sénateur Upshaw. Avez-vous déjà entendu parler de lui?” J’ai dit : “Connais pas.”
Et là, il a envoyé un petit micro baladeur là-bas, et on a échangé une conversation.
lors, je me suis mis à regarder autour, et j’ai vu le vieux sénateur qui venait, il marchait vers moi, dans une vision, de façon tout à fait parfaite et normale. Dieu, riche en miséricorde, l’a retiré de ce fauteuil roulant, et il a marché sans béquilles jusqu’au jour de sa mort. Dieu, riche en miséricorde! Alors que les médecins avaient échoué, alors que la science avait échoué, alors que tout le reste avait échoué, Dieu a été riche en miséricorde envers le sénateur Upshaw.
Le Dieu qui est riche en miséricorde, 65-0119