Il y a quelques semaines, mon fils de trois ans est tombé dans le camping-car de sa grand-mère, et il s’est blessé au bras. Quand ses pleurs se sont apaisés, je lui ai demandé où il avait mal. Il répétait qu’il avait “mal à l’os”, et il pointait toujours au même endroit. Nous n’étions pas certains de la gravité de la blessure, mais en l’examinant attentivement, nous avons remarqué qu’il n’utilisait pas son bras du tout. Nous l’avons donc emmené à l’urgence, où nous avons appris qu’il s’était cassé le bras.
Les médecins ont installé un plâtre temporaire au cas où il y aurait des enflures. Ils nous ont ensuite demandé de prendre un rendez-vous avec un orthopédiste. Deux jours plus tard, on lui a enlevé le plâtre temporaire pour le remplacer par un plâtre en fibre de verre. Ce jour-là, j’ai pris deux rendez-vous. Un était dans dix jours, pour faire un examen à l’aide de rayons X pour évaluer le processus de guérison à travers le plâtre. L’autre était dans trois semaines, pour enlever le plâtre.
Dix jours après s’être cassé le bras, il a été frappé à la nuque par sa sœur, avec une bêche pour enfants. Parlez-moi d’une hémorragie... Le sang coulait déjà jusqu’à huit centimètres en dessous de la plaie et le long de mon auriculaire. Je me suis précipitée dans la maison, j’ai attrapé des serviettes de papier absorbantes, que j’ai placées sur la plaie en maintenant une pression, puis j’ai prié! J’ai simplement demandé au Seigneur de faire cesser l’hémorragie et de fermer la plaie. Je ne savais pas pendant combien de temps je devais appliquer une pression, mais je devais examiner sa tête pour déterminer la gravité de la situation, et pour savoir si je devais le ramener à l’hôpital, si peu de temps après qu’il ait brisé son bras.
En retirant ma main lentement pour éloigner la serviette absorbante de sa tête, j’ai constaté avec surprise que tout le sang avait été absorbé, et que l’hémorragie avait complètement cessé! Je regardais, ébahie, car je savais que les blessures à la tête saignent beaucoup. J’ai même essayé de lui faire un pansement papillon “au cas où”, mais le pansement ne restait pas en place. Je crois que c’était le Seigneur qui me disait qu’Il était en contrôle de la situation! Dès l’après-midi, la plaie cicatrisait déjà!
Deux jours plus tard, nous sommes allés au rendez-vous d’Oliver pour la radiographie de son bras. Quand nous sommes entrés dans la salle d’examen, nous avons remarqué une scie sur la table. J’ai jeté un regard à l’infirmière, et j’ai expliqué que c’était étrange, car on nous avait dit qu’Oliver allait garder son plâtre pendant la radiographie. J’ai même demandé : “Ce n’est pas un peu tôt pour enlever le plâtre?”
Elle est allée consulter le médecin, et elle est revenue en disant qu’on allait enlever le plâtre pour la radiographie, et qu’on mettrait un nouveau plâtre si nécessaire. Dans la salle d’attente, où nous attendions les résultats de la radiographie, je ne pouvais m’empêcher de penser à quel point il était étrange qu’ils aient déjà enlevé le plâtre. Seulement douze jours s’étaient écoulés depuis qu’Oliver s’était cassé le bras. L’été dernier, ma fille, qui avait elle aussi trois ans, s’était cassée le bras et elle avait gardé son plâtre pendant quatre semaines et demi!
Quelques minutes plus tard, le médecin est entré en disant qu’il n’y avait rien de plus à faire. Son petit bras était complètement guéri! L’infirmière a même vérifié les radiographies à plusieurs reprises, les comparant aux premières radiographies, puis elle a dit que la vitesse de guérison des enfants était étonnante. Je crois qu’elle non plus n’en croyait pas ses yeux.
Quand je suis montée dans la voiture, j’ai appelé mon mari pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il m’a répondu : “Quoi, déjà?! Eh bien, peut-être que quand tu as prié pour sa tête, le Seigneur a aussi guéri son bras!” C’est là que j’ai compris : c’est EXACTEMENT ce qui s’était passé. Je n’avais même pas réalisé ce que Dieu faisait qu’Il l’avait déjà fait. Depuis le début de cette histoire, le jour où Oliver s’était cassé le bras jusqu’au jour où il avait reçu le coup à la tête, le Seigneur savait que j’aurais un témoignage à raconter.
Tout ce que je sais, c’est que notre Dieu est vraiment un secours présent dans la détresse. Il guérit instantanément les blessures pour lesquelles nous prions, et même celles que nous n’avons même pas pensé à mentionner. Maintenant je sais pourquoi ils ont retiré son plâtre si tôt, malgré le fait que l’on m’ait dit qu’il devrait le garder pendant trois semaines. Le Seigneur accomplissait SON plan pendant tout ce temps!
Sœur Dawn
États-Unis