Et maintenant, Père, nous prions que, ce soir, les Anges de Dieu prennent leur position à côté de chaque croyant et partout dans le bâtiment, et que quelque chose soit dit ou fait de sorte que cette réunion reste gravée dans nos mémoires et dans nos cœurs, que nous en gardions le souvenir tous les jours de notre vie, à cause de l’effusion de la gloire de Dieu de ce soir.
Parle à cette montagne, 59-1123
Il était un jeune homme, issu d’une famille pentecôtiste. On lui avait enseigné à croire la Bible, et il avait donné son cœur au Seigneur. Quand il avait entendu qu’il y aurait des réunions spéciales de “guérison divine” dans sa région, il avait hâte d’y assister.
Le bâtiment de Jonesboro, en Arkansas, était bondé de gens. Il prit place avec les autres membres de la chorale. Beaucoup d’entre eux étaient ses amis, des garçons qu’il avait connus toute sa vie. Comme il était assis derrière l’orateur, il ne pouvait pas voir le visage de ce dernier. Toutefois, il se dit qu’il aurait une place de choix lorsque les gens s’avanceraient dans la ligne de prière.
C’est avec intérêt qu’il observait les gens, qui désiraient la guérison, s’avancer un par un sur l’estrade, pour se tenir devant cet homme doux, doté d’un esprit empreint d’humilité.
Soudain, ses yeux se rivèrent sur une jeune fille, — aveugle, de toute évidence, — qui se faisait guider vers l’évangéliste par sa mère. On aurait dit que, pour une raison quelconque, les yeux de la petite fille avaient été retirés par chirurgie, et qu’elle n’avait plus de globes oculaires.
Comme elle s’approchait de Frère Branham, c’est d’une douce voix emplie de compassion qu’il lui demanda : “Que voulez-vous que je demande à Dieu?”
Le sang du jeune homme n’a fait qu’un tour lorsqu’il entendit la petite fille répondre avec la foi simple d’un enfant : “Je crois que je verrai quand je partirai d’ici.” Frère Branham demanda ensuite à tous d’incliner la tête.
Ce n’était pas par manque de respect. C’est simplement qu’il ne pouvait pas s’en empêcher. Plus tard, il fit la remarque : “J’ai essayé d’incliner la tête, mais je n’en était pas capable.” C’était certainement pour que vous puissiez lire ce témoignage aujourd’hui.
Tout en restant tranquille et en gardant le silence, le jeune homme observa pendant que Frère Branham demandait à la fille de s’approcher. Frère Branham la serra ensuite contre lui et pria doucement. L’auditoire fut plongé dans un silence sacré, et, avec leur tête inclinée, les gens priaient probablement aussi en silence, croyant tous qu’un miracle était sur le point de se produire.
On lui avait raconté des histoires de miracles toute sa vie. La Bible en était remplie et, bien qu’il n’ait jamais été lui-même témoin d’un miracle, il avait entendu beaucoup de prédicateurs prétendre que cela se produisait dans leurs réunions. Toutefois, rien de tout cela n’aurait pu préparer ce jeune homme à ce qui allait se passer devant ses yeux.
Soudainement, Frère Branham repoussa la petite fille aveugle. Le jeune homme fixait intensément la scène : de “grosses billes blanches” se formaient dans les orbites de la petite fille. À cette vision, le jeune homme étouffa un cri, juste au moment où Frère Branham adressait la parole à la petite fille.
“Oh, ma chérie, j’ai oublié de te demander...De quelle couleur aimerais-tu tes yeux?”
La petite fille répondit promptement : “Bleu!”
Une fois de plus, Frère Branham serra la petite fille contre lui. C’est d’une voix assurée, mais empreinte d’humilité, que Frère Branham pria en ces mots : “Seigneur, j’ai oublié de Te demander de lui donner des yeux bleus.”
Le regard du jeune homme était rivé sur les yeux de l’enfant quand il VIT le bleu des iris s’installer dans les yeux de l’enfant! Tout comme elle l’avait demandé au prophète de Dieu, l’enfant quitta le bâtiment en voyant, à l’aide de ses yeux bleus tout neufs.
Près d’un demi-siècle plus tard, ce jeune homme, maintenant pasteur dans un État du sud, se souvient encore du jour où il a véritablement été témoin de la puissance créatrice de Dieu.