Après être restée à l’intérieur tout l’hiver, notre famille avait hâte que le printemps arrive pour pouvoir profiter du soleil et des températures plus clémentes à l’extérieur. Habituellement, quand le temps est doux, nous essayons d’en profiter pour accomplir de petits travaux à l’extérieur. Cette fois-ci, nous avions décidé de simplement profiter de cette belle journée sur le perron, devant la maison. Nous avons placé des chaises pour passer un bon moment en famille. Notre plus jeune fils, âgé de 2 ans, a gaiement sorti ses jouets du sous-sol pour les apporter près de l’endroit où nous étions assis, afin de pouvoir s’amuser lui aussi!
Alors qu’il effectuait un de ses derniers va-et-vient au sous-sol, je lui ai dit quelque chose alors qu’il venait de franchir la porte. Il s’est arrêté et a fait demi-tour pour sortir. C’est à ce moment-là que nous l’avons entendu pousser un cri de douleur et que nous nous sommes précipités pour voir ce qui s’était passé. J’ai poussé la porte, et ce faisant, j’ai libéré son doigt qui était coincé à l’intérieur de notre lourde double porte. Le mécanisme qui empêche la porte de se refermer brusquement sous son poids était brisé depuis environ un mois. Nous avons constaté que la porte s’était entièrement refermée sur le petit doigt de mon fils. Je l’ai rapidement pris dans mes bras, et en regardant, j’ai vu l’endroit où la porte avait coupé son doigt profondément. Il saignait beaucoup, alors je l’ai apporté à mon épouse puis je suis allé chercher quelque chose à mettre sur la plaie. En me dirigeant vers la cuisine, quelque chose m’a dit de prier pour lui. J’imagine que sous l’excitation du moment et parce que j’étais tellement préoccupé par la blessure de mon fils, je ne l’ai pas fait.
Environ 15 minutes se sont écoulées, et nous nous efforcions toujours de le réconforter. Mon épouse le tenait dans ses bras et elle a fait une petite prière alors qu’il continuait à pleurer. Notre fils aîné, qui a 12 ans, était là, et il essayait lui aussi de calmer son petit frère, en vain. Quand nous avons enfin pu l’asseoir, nous avons constaté qu’il devait aller à l’hôpital ou à l’urgence pour une radiographie et peut-être pour des points de suture. Encore une fois, quelque chose m’a dit de prier pour lui, mais pour une raison quelconque, je me suis dit que mon épouse avait déjà prié pour lui et que tout irait bien. Nous avons essayé de toucher sa main, très doucement, mais chaque fois il criait de douleur et sa main tremblait à cause de la douleur. Il était évident que la blessure était très profonde, et je me disais que son doigt avait presque été complètement sectionné, ou, tout au moins, que son doigt était cassé. C’est notre troisième enfant, alors quand un accident comme celui-là survient, nous sommes capables de déterminer si les soins qui doivent être administrés dépassent nos compétences. Et c’était une telle situation.
Nous avons alors décidé de l’emmener voir un médecin à une clinique sans rendez-vous ou à l’hôpital, et tout le monde se précipitait à gauche et à droite pour se préparer à partir. Il continuait à pleurer et il s’est approché de moi pour que je le réconforte. Je l’ai pris dans mes bras et je lui ai demandé s’il voulait que papa prie pour lui. Il m’a répondu que oui. Il a posé sa tête sur ma poitrine et j’ai prié le Seigneur, Lui demandant d’enlever la douleur et de guérir son doigt. Dans mon cœur, je reconnaissais que Dieu était effectivement Le seul qui puisse guérir cette blessure et enlever la douleur. Puis, nous avons dit : “Amen”.
Quand je l’ai posé par terre, il pleurait toujours, mais moins d’une minute plus tard, nous sommes sortis pour l’emmener chez le médecin, et il a cessé de pleurer. Il nous a regardés avec un demi-sourire et il a dit : “Papa, j’aimerais qu’on se lance la balle.” Mon fils aîné et mon épouse ont échangé un regard, puis ils m’ont regardé et je les ai regardés. Nous avions tous la même expression : “Mais que s’est-il passé?”
Je lui ai ensuite demandé si son doigt était douloureux, et il a répondu : “Non, Papa a prié. Est-ce qu’on peut se lancer la balle maintenant?” Je lui ai donc tendu la balle, et il me l’a lancée comme si rien ne s’était passé. Je lui ai lancé la balle quelques fois pour m’assurer qu’il allait bien, et il se comportait comme s’il ne s’était rien passé. J’étais en larmes, je louais Dieu, et c’était vraiment un témoignage de la puissance de guérison instantanée du Seigneur!
Il n’a plus jamais pleuré et ne s’est plus jamais plaint de cela. Même un mois et demi plus tard, on peut toujours voir l’endroit où son doigt a été blessé, mais c’est pratiquement complètement guéri. Chaque fois que je vois cette cicatrice, je me souviens de ne pas ignorer la douce Voix tranquille qui parle à mon cœur.
Je L’avais entendue à deux reprises, et je n’avais pas agi. La troisième fois, Il a fait en sorte que je L’entende et que je fasse ce qu’Il me demandait de faire. Loué soit le Seigneur Jésus!
Un frère en Christ béni!