23/08/2019
Tiré des archives - Trop occupé?

Voici un article que nous avons mis en ligne le 8 janvier 2013. Nous avions reçu un nombre étonnant de commentaires par la suite, et nous espérons que cet article sera, encore une fois, une source de bénédiction pour vous.

Vous êtes trop occupé? Est-ce que vous remettez la prière à plus tard parce que vous devez premièrement faire autre chose? Dans le monde dans lequel nous vivons, il y aura toujours quelque chose à faire. De la lessive à la préparation du souper, en passant par les textos et les média sociaux, lire les nouvelles, suivre les scores des différentes équipes sportives, etc. Il est tellement facile de se laisser emporter dans toutes les choses que nous devons faire avant de prier.

Il n’a pas fallu trop de temps à cette sœur pour réaliser que tout était en train de prendre la priorité sur son temps de prière.

Dans ma jeunesse, je passais une bonne partie de mon temps libre à lire et à écouter la Parole de Dieu, ce qui me poussait ensuite à aller en prière; le plus beau moment de communion que j’ai jamais eu avec Lui. Je n’étais pas tout à fait adolescente à l’époque, mais je me souviens très bien de comment je me sentais fortifiée après avoir passé ces moments en Sa présence. J’avais l’impression que je pouvais conquérir le monde en entier et tout le mal qui s’y trouvait.

En vieillissant, les occupations de cette vie m’ont rattrapée, et plus souvent qu’autrement, elles prenaient le dessus et avaient la haute main sur ma vie . J’ai perdu le contrôle, et Dieu a un peu perdu cette première place dans ma vie. J’ai ensuite oublié l’importance de la prière. J’avais tellement de choses à faire, et si peu de temps pour les faire. Chaque jour, il devenait plus difficile pour moi de trouver des petits trous dans mon horaire très rempli. Je me préoccupais de choses qui me semblaient nécessaires, remettant la prière à plus tard, au moment où j’aurais plus de temps.

Le problème, c’est que je n’avais jamais “plus de temps”. Maintenant, je suis plus occupée que je ne l’étais quand j’étais plus jeune. Le quart de siècle approche; c’est l’âge que j’aurai le 27 août. Mais quand je pense à ce que j’ai accompli sur terre pendant ces dernières deux décennies de ma vie, j’ai honte. De plus, ma relation avec Dieu s’est tellement dégradée que je peux à peine dire que je suis une Chrétienne. La question est donc : “Mais qu’est-ce que je faisais pendant tout ce temps?”

Dans notre enfance, on nous enseigne toutes sortes de normes de la société, qui changent avec le temps, et auxquelles nous devons nous adapter. Nous faisons certaines choses simplement parce que tout le monde le fait. Si vous me demandiez pourquoi j’ai fait la plupart des choses que j’ai faites (ou que j’ai manqué de faire) jusqu’à maintenant, je pourrais vous affirmer que c’était parce que c’était ce que l’on s’attendait de moi. C’est comme si les humains ont quelque chose dans leur code génétique qui les pousse à se conformer, et nous sommes poussés à faire tout en notre pouvoir, et même au-delà de cela, pour nous conformer à la norme et être acceptés comme étant des personnes “normales”.

En regardant en arrière et en examinant ma vie passée, je me suis souvenue que j’avais tellement de rêves quand j’étais jeune, et que ces rêves étaient tellement réels pour moi que j’avais l’impression de pouvoir y toucher. Tout semblait possible, et mes rêves étaient à ma portée. Ma relation avec Dieu était superbe; je Le sentais près de moi à chaque étape du chemin. Je doutais même être capable de passer une journée s’Il n’était pas là pour me guider. J’essaie toujours de renouer cette connexion de temps à autre, mais ça ne dure jamais assez longtemps; je me laisse être emportée par le va-et-vient de la vie quotidienne. Les heures que je passais en Sa présence se sont transformées en minutes, puis en secondes, jusqu’à ce que je n’aie presque plus de temps du tout. Plus j’étais occupée, plus je m’éloignais de Dieu; mais, après tout, Il est fidèle et miséricordieux et compréhensif, n’est-ce pas? Je continuais à me dire que, dès que j’aurais terminé de m’occuper des choses de ce monde, j’allais Lui consacrer du temps, mais, chaque jour, cela s’avérait être impossible.

Le matin arrivait, et, “oh non”, le temps semblait m’échapper, constamment. Le soir arrivait, et il y avait des dates butoirs dans d’autres aspects de ma vie, en plus de ma carrière. Quand j’avais terminé de m’occuper de tout cela, j’étais épuisée et je n’avais que deux à cinq heures de sommeil par nuit. J’ai commencé à perdre mes buts de vue. Mes rêves se sont transformés en souhaits impossibles à atteindre, et tout ce que je pouvais faire était de vivre ma vie, jour après jour, en espérant que les choses se placeraient d’elles-mêmes, comme par magie. Pendant tout ce temps, j’étais trop occupée pour prier.

C’est là que j’ai réalisé : il n’y a rien de pire pour déconnecter Dieu de l’homme qu’une vie sans prière. C’est un signe d’orgueil et une confession inconsciente que nous n’avons pas besoin de Lui. Ce n’est qu’une fois que nous sommes à notre plus bas que nous prenons conscience que nous ne sommes rien sans Lui. C’est une leçon que j’ai dû apprendre à mes dépens, mais que je voulais vous raconter. Priez, lisez Sa Parole. Laissez-Le prendre le contrôle de votre vie, et tout arrivera juste comme il le faut, alors qu’Il vous guide dans ce voyage de la vie.

Shalom.

Sr Halimah,

Kenya