Capitale :
Luanda

Population :
19 088 106

Langues :
Portugais (langue officielle), bantu et autres langues africaines

Religions :
Croyances indigènes 47 %, catholiques 38 %, protestants 15 % (estimé de 1998)

Espérance de vie :
52 ans

PIB par habitant :
5 668 $

Faits saillants :
L’Angola est encore en train de reconstruire son pays depuis la fin d’une guerre civile de 27 ans, en 2002. Des combats entre le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), dirigé par Jose Eduardo DOS SANTOS, et l’Union nationale, pour une complète indépendance de l’Angola (UNITA), dirigée par Jonas SAVIMBI, ont suivi l’indépendance de l’Angola (ancienne colonie portugaise), en 1975. La paix semblait imminente en 1992, quand l’Angola a tenu des élections nationales, mais les combats ont repris en 1993. On estime que 1,5 million de vies ont peut-être été perdues, – et 4 millions de personnes déplacées, – pendant ces combats qui ont duré plus d’un quart de siècle. En 2002, la mort de Savimbi a mis fin à l’insurrection de l’UNITA et a cimenté la mainmise sur le pouvoir du MPLA. En 2010, le président Dos Santos a fait accepter à la hâte une nouvelle constitution; des élections tenues en 2012 l’ont élu président.

Au cours des dernières années, la hausse des prix mondiaux du pétrole de l’Angola a permis à ce pays d’afficher un taux de croissance élevé. L’Angola est devenu membre de l’OPEC à la fin de 2006, et son contingent actuel de production est établi à 1,65 million de barils par jour (bbl/jour). La production de pétrole et ses activités connexes contribuent à environ 85 % du PIB. L’exportation de diamants, à 5 % supplémentaire. L’agriculture de subsistance est la principale source de revenu pour la plupart des gens, mais on importe encore la moitié de la nourriture. L’augmentation de la production de pétrole a favorisé la croissance moyenne de plus de 17 % par année, de 2004 à 2008. Une reconstruction d’après-guerre en plein essor et la relocalisation de personnes déplacées ont aussi conduit à une forte croissance dans les domaines de la construction et de l’agriculture. Une grande partie de l’infrastructure du pays est toujours endommagée ou non-développée des suites de la guerre civile de 27 ans. Des mines, restes de la guerre,  jonchent encore le sol de la campagne, même si la paix a été établie après la mort du dirigeant rebelle Jonas Savimbi, en février 2002. Depuis 2005, le gouvernement a dépensé des milliards de dollars sous forme de lignes de crédit en provenance de la Chine, du Brésil, du Portugal, de l’Allemagne, de l’Espagne et de l’Union européenne, pour reconstruire les infrastructures publiques de l’Angola. La récession globale, qui a commencé en 2008, a temporairement freiné la croissance économique. Des prix plus bas du pétrole et des diamants pendant la récession mondiale ont ralenti la croissance du PIB de 2,4 %, en 2009, et de nombreux projets de construction ont été suspendus, parce que la ville de Luanda a accumulé des arrérages de 9 $ milliards avec des compagnies de construction étrangères, quand les revenus du gouvernement ont diminué, en 2008 et 2009. L’Angola a laissé tomber sa devise en 2009, et en novembre 2009, il a conclu un accord stand-by avec le FMI d’un montant de 1,4 $ milliards pour reconstruire les réserves internationales. Le taux d’inflation des prix à la consommation a diminué, passant de 325 % en 2000 à environ 10 % en 2012. Les prix plus élevés du pétrole ont aidé l’Angola à présenter, d’un budget déficitaire de 8,6 % du PIB en 2009, un surplus de 12 % du PIB en 2012. La corruption, particulièrement dans les secteurs de l’extraction, est aussi un défi majeur.