01/01/2018
La victoire

À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi.

Ésaïe 26.3

Voici le témoignage d'une sœur du Chili, qui a trouvé la délivrance et qui a trouvé la force de se sortir des ténèbres dans lesquelles sa vie sombrait. Elle a maintenant la victoire pour le raconter au monde.

Quand j'étais jeune étudiante, particulièrement en huitième année, j'ai commencé à avoir des pensées tellement négatives que je me sentais coupable – en partie à cause de problèmes avec certains camarades de classe, mais aussi à cause de problèmes plus personnels.

C'est ce qui m'a amenée à souffrir de DÉPRESSION. Pour la médecine, la dépression se définit comme "une maladie ou un désordre mental caractérisé par une tristesse profonde, du découragement, une mauvaise opinion de soi-même, une perte d'intérêt complète et une diminution des fonctions psychologiques."

Cependant, à cause de la révélation que Dieu a donnée à un prophète de cet âge, notre Frère Branham, nous savons qu'il s'agit d'un démon spirituel d'oppression et de tristesse.

À ce moment-là, je ne comprenais pas. Je savais seulement dans mon esprit que tout ce qui m'arrivait était négatif, et que je n'étais bonne à rien. Que personne ne me comprenait ni ne m’aimait. Je ne pouvais même pas parler à quelqu'un, de peur que cette personne n'aime pas ma façon d'être.

Cela faisait en sorte que j'avais vraiment peur de sortir et de parler à qui que ce soit, au point que je ne pouvais pas prendre l'autobus ou aller à l'école. Je me privais même de saluer les frères et sœurs dans la foi et de fraterniser avec eux. Tout ce que je voulais, c'était de rester seule dans ma chambre et pleurer. Je n'avais pas faim, et je ne voulais pas être avec ma famille; je voulais seulement dormir. Cela m'a aussi enlevé tout intérêt pour les choses de Dieu.

Si je devais aller à l'église, je n'y allais que parce que mes parents m'y emmenaient. Pendant le service d'adoration, mes pensées erraient un peu partout, et je n'écoutais même pas la Parole. Pour cette raison, mon état dépressif s'est aggravé, étant donné que cela m'a éloignée du Seigneur, et j'ai littéralement senti que je sombrais de plus en plus profondément dans un abîme sans issue.

Mes parents et ma famille m'ont toujours soutenue, et ils ont décidé que la meilleure chose à faire pour moi, c'était de quitter l'école. Après cela, ils ont dû m'emmener chez un psychologue afin qu'elle me donne une permission médicale pour que je puisse quitter l'école.

Quand je me suis retrouvée devant la psychologue, j'ai su qu'elle ne pourrait pas m'aider. Je ne voulais même pas lui dire ce qui m'était arrivé, au point qu'elle a presque dû me sortir les mots de la bouche pour me donner le document médical désiré.

Finalement, le diagnostic était un état dépressif avec de la névrose d'angoisse (ce qui me causait des crises de panique).

Puis un jour, mes parents m'ont demandé de m'imposer les mains chaque jour, pendant qu'ils prieraient pour moi. Je ne peux pas dire comment c'est arrivé, mais je sais seulement qu'un jour, je me suis réveillée et je me sentais différente. Je sentais que tout ce à quoi j'avais pensé n'était pas important, que ces choses n'avaient pas de poids, qu'elles ne pouvaient me faire sentir ainsi. J'avais lu dans la Bible que Dieu est celui qui délivre votre vie de la fosse, que le Seigneur nous a fait selon Son cœur et qu'Il est celui qui nous guérit et qui nous délivre de tout mal.

J'ai compris que nous devons toujours être satisfaits de la façon dont Il nous a faits, parce qu'Il ne fait pas d'erreur. Que toutes les expériences que nous vivons, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, sont prédestinées dans notre vie, et que tout concourra au bien. Je n'étais plus une fille de 14 ans qui voulait seulement être enfermée et triste; je voulais maintenant en savoir plus à propos de cet Ami inconditionnel, qui était toujours là pour moi. Je voulais partager ma vie avec ma famille et mes amis, et sentir cet amour qui avait arrêté de briller.

C'était manifestement aussi un processus et une bataille, étant donné que cet esprit de dépression voulait toujours revenir, mais plus je m'accrochais à Dieu, à l'amour de ma famille, et aux saints dans la foi, plus ce sentiment s'éloignait. Ce démon de dépression, tout ce qu'il veut, c'est nous éloigner de Dieu et de la communion.

Si votre frère ou votre sœur traverse une situation similaire, je peux seulement vous dire de demander à Dieu la force de ne pas entendre les pensées négatives dans votre esprit, et quand vous voulez vous éloigner, vous devez faire l'inverse. Dieu a été très bon envers moi. Il a pris soin de moi jusqu'à ce que j'atteigne l'autel. Il m'a donné un mari merveilleux, et nous servons le Seigneur ensemble. Nous nous sommes mariés il y a six ans. Nous n'avons pas encore d'enfants, mais le Seigneur nous a promis un bébé, et en cela nous avons mis notre confiance, et nous attendons avec foi.

Accrochez-vous au Seigneur Jésus-Christ, et Il vous sortira de là par Sa main puissante. Aucun antidépresseur, aucun psychologue ne peuvent vous aider. La prière de la foi, une louange qui redonne de la force, une parole d'amour et les promesses de Dieu vous redonneront toujours la paix dont votre âme a besoin.

QUE DIEU VOUS BÉNISSE,

Une fille de Dieu

Chili